L’artiste plasticien parcourt l’infinité de sa condition humaine pour élaborer par l’imaginaire une réalité acceptable.
C’est après être passé par plusieurs étapes de vies que l’artiste trouve sa place dans l’art de raconter des histoires en utilisant celle des autres.
Franck a appris les techniques relevant de l’artisanat, mais s’en détourne avec la volonté de les désapprendre pour fabriquer un langage plastique et singulier.
Trouver sa place en tant qu’être humain, dans la famille, la ville, le monde en se servant des histoires de son environnement proche ou lointain est une dominante de plus en plus présente.
Cette récupération des souvenirs, des traces que nous laissons est une matière qui, au- delà des médiums, est une recherche sur soi dans l’acceptation de sa propre fin, mais toujours parmi les autres.
L’artiste fait dialoguer entres eux, les univers féminins dont il s’entoure pour résister, comme des béquilles à l’effondrement et devenir les piliers d’une pratique qui se veut et se revendique féministe, par une action de recréation et d’hybridation du réel.
Dans son travail, sont alors abordés ces passages de vies telles, l’enfance, les traumas qui y sont liés, la complexité des rapports humains, les questions du masculin et du féminin, les réflexions de la vie à la mort.
Cette recherche dans l’introspection permanente place l’artiste au cœur d’une démarche puisant ses sources dans l’intime qui tend vers l’universel.